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mardi 2 décembre 2014

Dix résolutions pour le développement durable : in English, please !

En cours de DNL les élèves des classes de Seconde ont réalisé des flyers pour inciter à de simples gestes quotidiens qui préserveraient la planète. Ils sont affichés au CDI, venez voter pour celui que vous préférez.

Ten daily simple resolutions for sustainable development


mardi 7 octobre 2014

Le coin des nouveautés

Curieux de découvrir nos dernières acquisitions ? Vous pouvez les consulter au CDI, sur le présentoir qui leur est réservé, ou bien dans "Le coin des nouveautés" de notre catalogue en ligne

mardi 23 septembre 2014

Le catalogue du CDI en ligne !


Vous pouvez dorénavant consulter le catalogue du CDI à partir de n'importe quel poste connecté à internet. Il suffit pour cela d'aller sur le site de notre établissement, choisir la rubrique ENT, puis Ressources CDI lycée

Si vous le souhaitez, vous pouvez noter dans vos favoris ou vos marque-pages l'adresse URL de notre catalogue en ligne :

http://saintjosephlannion.basecdi.fr/lycee

jeudi 24 avril 2014

Spectacle de fin d'année de la section littéraire

                                                   Ouest France du mercredi 23 avril 2013


mardi 22 avril 2014

L'Europe au CDI !

Venez découvrir l'exposition réalisée par les élèves de 2de de la section européenne  :  "From European Ideas to the European Union".

Concours photo

Félicitations aux heureux gagnants du concours photo "MIAM", qui sont :

                                                     1er prix : Maëlle Le Guillou 2de6

 


2ème prix : Julia Le Clerc 1 L 


                                                    
                                                            3ème prix : Romain Perrier 2de4



mardi 15 avril 2014

L'uchronie à la Une

Après avoir étudié le thème de l'uchronie dans la littérature et le cinéma, les élèves ayant choisi l'enseignement d'exploration "Littérature et société" ont produit une Une de leur invention. Découvrez l'actualité mondiale telle qu'ils l'ont imaginée :






"On ne s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance..."

"...Vêtus de sombre, groupés en haut de l'église, ils tendirent l'oreille quand le recteur, avant de commencer l'office marcha vers le micro, de son pas pénible d'octogénaire." 
Dans le cadre d'un concours d'écriture, des élèves de Seconde ont du imaginer une suite à partir de ce début de nouvelle d'Edouard Ollivro. Vous pouvez lire ci-dessous les récits des trois lauréats :



GARANDEL Aude, 2nde 4
 L'Amant

   On ne s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de sombre, groupés au bout de l'église, ils tendirent l'oreille, quand le recteur, avant de commencer l'office marcha ver le micro, de son pas lent et pénible d'octogénaire.  Il grimpa enfin l'estrade — ce qui devait être un exploit pour lui — puis régla la hauteur du microphone. Il inspira un coup, comme pour reprendre son souffle et commença :
« Mes biens chers Frères, mes bien chères Soeurs. Si nous sommes réunis ici en ce jour, c'est pour commémorer la mémoire de Constance Leconte, qui était une femme très aimée et respectée de tous. »

En effet, suite à la mort de ses parents alors qu'elle n'était âgée que d'une dizaine d'années, Constance, l'orpheline, s'était forgée une personnalité hors du commun. Elle était passée du statut de petite fille innocente à celui de femme forte, à l'esprit libre et indépendant. Cette qualité, ancrée à tout jamais en elle, avait même attiré l'attention des hommes les plus puissants de la ville de Cherbourg, y compris M. Laffont, le maire. Sans cesse, ils l'appelaient de jour comme de nuit afin de satisfaire leurs besoins en échange d'une poignée d'argent. Elle leur procurait le plus grand bien, et eux ne faisaient que vanter ses talents partout où ils allaient.
« Je me souviens du premier jour où Constance est venue me voir après l'enterrement de ses parents il y a quinze ans de cela, continua le prêtre. Elle m'a demandé si Dieu existait vraiment. Je lui ai alors répondu... »
Il ne finit pas sa phrase et regarda droit devant lui. Tels des moutons, les hommes et femmes debout en face imitèrent son geste. Au loin, une ombre était penchée contre un arbre et regardait la scène avec beaucoup de tristesse. Grâce à sa carrure, on pouvait deviner que c'était un homme. Il portait un costume noir ainsi qu'un chapeau melon et des lunettes arrondies. Il s'approcha puis se plaça au premier rang, juste devant le représentant de Dieu. C'était M. La Roche, homme le plus influent de la ville et le meilleur client de Constance. Les gens racontaient que depuis la mort de sa femme deux ans plus tôt, il était tombé dans les ténèbres et collectionnait maintenant les conquêtes comme on collectionne des pièces anciennes.
Après cette arrivée surprenante, la cérémonie reprit et quelques hommes vinrent jusqu'au cercueil y déposer une fleur et réciter une prière pour l'âme de la défunte. C'est ainsi que se termina l'enterrement de Constance au milieu du cimetière sous la pluie incessante qui semblait déterminer à empêcher Apollon de distribuer ses joyaux de lumières.

Les mois passèrent et chacun continua sa vie malgré l'absence de Constance qui se faisait très remarquée. En effet, beaucoup d'hommes tombaient malades et même M. La Roche ne fut pas épargné. Il était atteint de la syphilis, une maladie sexuellement transmissible. Le Docteur Janus était venu l'ausculter mais il avait affirmé que c'était déjà trop tard puisque le virus s'était imprégné en lui quelques semaines seulement avant le décès de Constance.
« Je suis navré, dit-il, alors qu'il rendait visite à son patient. J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose mais malheureusement ... je ne peux rien. »
«Ce n'est pas votre faute, le rassura le malade, je suis le seul responsable. »
« Peut-être, mais cela ne se serait jamais produit avec Constance. »
M. La Roche le toisa et les souvenirs de la fille qu'il avait connue lui montèrent jusqu'à la tête.
«Oui, il est vrai que cela ne se serait jamais produit si Constance était toujours là, car bien qu'elle fut une femme, elle était selon moi, le meilleur médecin que j'ai jamais vu. »



Léonie Coanet, 2del
 Constance avait vingt-cinq ans

   On ne s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de sombre, groupés au haut de l'église, ils tendirent l'oreille quand le recteur, avant de commencer l'office, marcha vers le micro de son pas lent et pénible d'octogénaire.  Il commença donc par remercier, de sa voix nasillarde et entrecoupée de fortes respirations, les parents de Constance, toute sa famille proche et moins proche, ainsi que ses amis qui étaient là. Tous paraissaient très affectés de la mort de Constance. Sauf eux. Ces hommes là haut, n'avaient-ils pas plutôt l'air de s'en réjouir ? Durant l'office, le recteur ne leur accorda pas un seul regard compatissant, pas un remerciement pour leur présence, rien. Mais ils restèrent là, tous ensemble jusqu'à la fin de la célébration.

Constance avait vingt-cinq ans depuis toujours. Plus jeune, elle paraissait déjà plus âgée mais cette année là, elle avait vingt cinq ans. Elle était parisienne, bon chic bon genre, soignée. Une très jolie femme, Constance. Elle avait hérité très jeune, d'une grosse partie de la fortune de ses grands-parents maternels. Pas un seul instant elle n'avait hésité quand, sur la façade d'un bel hôtel particulier devant lequel elle passait chaque jeudi en se rendant au marché, ses yeux avaient heurté une grande pancarte portant les inscriptions « A vendre ». Depuis ce jour, Constance se sentait plus indépendante, sa vie prenait de l'importance dans son grand appartement. A vingt-cinq ans, elle avait déjà ses petites habitudes, son métier, ses amies, ses sorties, et tant d'hommes à ses pieds qu'elle ne les comptait plus. Tous ayant une situation très respectable, tous charmants, tous élégants, tous amoureux. Et Constance, si volage !
Son grand appartement avait vu passer le grand Marc, le beau Louis, le romantique Georges, le joyeux Gontran, le doux Philibert, l'attentionné Michel et l'attachant Paul quand, par un bel après-midi de mai, Constance se heurta à un homme en sortant de la boulangerie.
-« Oh Je suis vraiment désolée, veuillez m'excuser, je suis tellement absente que je fais n'importe quoi Et puis regardez votre chemise, je vous ai taché ! Vous ... vous êtes couvert de farine... »
-« Mademoiselle, arrêtons là les convenances, ce n'est rien ! Vous ne vous êtes pas fait mal, c'est là le principal. Des chemises, j'en ai des tas d'autres, rien de grave je vous assure »
-« Merci monsieur, merci encore.. »
Et c'est ainsi que le grand appartement fit encore la connaissance du gentleman Hubert.
Tous ces hommes, Constance n'en gardait que de bons souvenirs lointains. Ils n'étaient que de passage dans sa vie de petite parisienne des années quatre-vingt, elle faisait simplement une croix sur tous ces soupirants idiots, qui l'importunaient finalement une fois qu'elle les connaissait bien. Elle vivait ainsi, Constance, ne se préoccupant de rien. Elle leur faisait du mal, les faisait souffrir, mais pour elle, qu'importe ! Et ces hommes restaient attachés des jours, des mois, des années à cette prétentieuse. Le temps passait, mais aucun n'oubliait le mal qu'elle lui avait fait, et avec les mois, la rancœur et la haine les prenaient et les enchaînaient. Ils attendaient d'être apaisés.
Au volant de sa nouvelle voiture cabriolet, Constance se sentait bien. Elle poussait son nouveau petit bijou à fond pour que les regards se posent sur elle. Elle se rendait, comme tous les jeudis, au marché. Bien sûr, ce n'était qu'à quelques pas de chez elle, mais elle tenait à étrenner sa belle Jaguar.
Elle fit donc plusieurs détours avant d'arriver au marché sous l'œil admirateur des passants. Une fois les emplettes faites, elle retrouva avec plaisir sa merveille et repartit en trombe, son panier de légumes frais posé à côté d'elle. Constance était jeune conductrice et elle manqua un virage pourtant facile. Elle ouvrit une dernière fois les yeux, tout était noir, une grande lumière blanche l'attirait vers elle.
Elle était belle et désirable. Aujourd'hui, tous les hommes montés ensemble, là-haut dans l'église se réjouissaient du terme mis à leur humiliation. Ils ne pouvaient néanmoins totalement accepter la mort d'un être si cher.
Constance avait vingt-cinq ans...



Adrien Debeau, 2de 1

   On ne s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de sombre, groupés en haut de l'église, ils tendirent l'oreille quand le recteur, avant de commencer l'office marcha vers le micro, de son pas pénible d'octogénaire. Il arriva sur l'estrade, ajusta son micro et commença la cérémonie d'une voix tremblante ; les sons résonnaient dans la vieille église du petit bourg de breton. Le groupe d'hommes étaient toujours là, assis au fond de l'église, sur les vieux bancs tout desséchés. Ils écoutaient en silence le discours du vieux prêtre. Vint le moment où la famille et les proches de Constance prirent la parole ; un par un ils évoquaient les souvenirs passés avec la défunte. La messe se termina, tout le monde fit une dernière prière et sortit de l'église en silence . On pouvait entendre les pleurs de la famille encore sous le choc.
Chaque homme présent présenta ses condoléances à la famille, puis ils repartirent tous sauf deux d'entre eux qui restèrent dans un petit café proche du cimetière. Ils avaient une vue imprenable sur la tombe de Constance. Les deux hommes surveillèrent le cimetière jusqu'à la tombée de la nuit. Là, deux voitures noires aux vitres teintées arrivèrent. L'une d'entre elle repartit immédiatement avec les deux hommes, l'autre, avec trois hommes à l'intérieur, prit la relève. Pendant toute la nuit ils se relayèrent pour surveiller la tombe. Munis d'une paire de jumelles thermiques, ils observèrent la tombe et ses alentours. A l'aurore, une nouvelle voiture arriva, déposa deux hommes et repartit avec les trois autres ; cette surveillance se répéta jour après jour, semaine après semaine et ainsi pendant plusieurs mois.
Un dimanche matin, la surveillance cessa mais un d'entre eux se rendit à la messe pour y retrouver la mère de Constance qui s'y rendait presque tous les dimanches depuis la mort de sa fille. L'homme à la carrure imposante, s'approcha de la vieille dame :
-         "Bonjour madame lui lança t-il avec un accent des pays de l'Est.
-         Qui êtes vous ? dit-elle d'un air étonné.
-         Je m'appelle M Grabovsky, et je suis un ancien ami et collègue de votre fille.
-         Je suis désolé monsieur Grabo... Grabo...
-         Grabovsky ! répliqua t-il.
-         Je suis désolé monsieur Grabovsky mais ma fille ne m'a jamais parlé de vous." dit-elle d'un ton inquiet.
Sur ces paroles, l'homme sortit un bout de papier froissé de sa poche, le relit et lui tendit.
La vieille dame, surprise, prit le papier et retourna à sa place pour continuer d'assister à la messe. L'homme retourna avec ses camarades dans l'hôtel où ils logeaient. La mère, bouleversée par les évènements, quitta la messe prématurément et rentra chez elle. Elle passa tout son dimanche à réfléchir sur ce qui c'était passé ce matin et chercha en vain à déchiffrer la lettre que lui avait remis l'homme. Le lendemain, exténué par les recherches qu'elle avait fait durant la nuit, la mère de Constance alla se reposer avec une tasse de thé vert à la menthe. En début d'après-midi elle décida subitement de se rendre dans une grande ville pour y trouver un traducteur compétant, afin de comprendre cette mystérieuse lettre. Malheureusement pour elle, elle se situait à plus de deux heures de route.
Le lendemain matin, à l'aube, elle prit sa voiture et partit pour la capitale régionale ; après un long trajet et malgré les nombreux embouteillages elle arriva à destination avant midi. Elle se rendit à l'office du tourisme de la ville pour demander l'adresse d'un traducteur, Après plusieurs minutes de marche, elle arriva enfin à l'adresse, hésita un instant puis entra dans l'a
l'agence. Là un septuagénaire l'accueillit. Elle lui tendit le texte à traduire, le vieille homme se retira dans la remise et dit à la dame de patienter un moment. La dame prit un vieux tabouret, sortit une revue de son sac et commença à lire. Une heure plus tard le traducteur revint et lui rendit le texte original avec la traduction à côté. La femme s'empressa de le payer et sortit. Elle se rendit dans un petit bar, commanda une tasse de thé et commença à lire :
"Votre fille, Constance, appartenait à la mafia biélorusse, elle en était même l'un des chefs. Je vous écris cela pour vous expliquer la cause de sa mort, Constance était chargée de récupérer un diamant d'une valeur inestimable. Elle avait réussi sa mission mais sur le chemin du retour, un sniper de l'armée l'a abattue. Avant de mourir elle a eu le temps de l'avaler. Nous étions ici pour surveiller la tombe de votre fille afin de nous assurer que personne ne viendrait déterrer le cadavre de votre fille. Nous l'avons surveillée pendant plusieurs mois et personne ne s'en est approché, nous pouvons donc repartir tranquillement." Signé, M.Grabovsky
La vieille dame eut à peine le temps de finir de lire ses lignes qu'elle quitta le café et s'empressa de regagner sa voiture pour rentrer au plus vite chez elle. Une fois arrivée dans son petit village, elle fit plusieurs fois le tour pour essayer de trouver un de ces mystérieux hommes mais ils étaient déjà tous partis.


 

lundi 14 avril 2014

mardi 8 avril 2014

Les dessins de presse des élèves de Seconde

Quelques élèves de Seconde nous ont confié les dessins de presse qu'ils ont réalisés lors de leur rencontre avec Tassuad. Les voici :
Aude Garandel
Mathilde Robin
Marine Le Houerou

Un dessinateur de presse au CDI


Dans le cadre de la Semaine de la presse, les élèves de seconde ont rencontré, pendant le cours de Littérature et Société, le dessinateur de presse Tassuad. A partir de sujets extraits des quotidiens régionaux, ils ont soit réalisé, avec son aide, des dessins d'actualité, soit trouvé des légendes pour des dessins qu'il avait préparés. Pour finir il a fait preuve de son talent en illustrant "au pied levé" des informations qu'ils lui ont proposées.


mardi 4 février 2014

Exposition "Billets d'humeur"

Les élèves de 2de2 se sont exprimés sur un sujet de société qui leur tient à coeur. Nous publions ci-dessous trois de leurs textes, venez découvrir les autres au CDI !


Le troisième âge au volant
 Environ 91 % des conducteurs de 70 ans et plus prennent leur voiture au moins une fois par semaine et 86 % régulièrement. Certes, un petit nombre de ces personnes sont en mesure de prendre le volant mais la majorité reste tout de même inapte à la conduite.
Beaucoup de ces derniers sont sous traitements médicaux, or plusieurs médicaments et traitements notamment les somnifères et les antidépresseurs ont de fortes conséquences sur leurs attitudes quotidiennes ( somnolence, vigilance diminuée .. ). Un symbole sur la boite du médicament indique si l'on peut ou non conduire après sa consommation et son niveau de danger.
De plus, la vieillesse provoque une rigidité des muscles et diminue le temps de réaction. Sans s'en rendre compte, les personnes du troisième âge prennent la voiture alors qu'il n'en sont pas capables. Tous les muscles et plus particulièrement ceux des extrémités diminuent avec le temps, entraînant une diminution du tonus musculaire et une perte de force, d'endurance et d'agilité. Ce phénomène amène donc à une non maîtrise du volant. La vieillesse entraîne aussi un manque de réflexes, c'est alors que les personnes âgées vont mettre plus de temps pour effectuer une action ou un mouvement.
Les personnes âgées sont aussi victimes de maladies liées à leur âge comme la maladie de Parkinson qui provoque de nombreux tremblements. En 2006, un octogénaire renverse un enfant au bord de la route. Cette personne âgée était atteinte de la maladie d'Alzheimer. Cette maladie entraîne une perte des repères. Ils peuvent par exemple, prendre les ronds-points en sens inverse ou encore rouler à contre sens.
Autre fait divers, « Dimanche, en quittant une aire de repos, un homme de 83 ans s'est retrouvé à contre sens sur l'autoroute A9 entre Montpellier et Nîmes. Il a péri en heurtant un véhicule, dont les passagers, un couple de 25 et 26 ans, ont été grièvement blessés. » ( RTL, radio ).
Certes la conduite à un âge avancé est délicate mais ces personnes conservent une certaine autonomie dans leur quotidien. De même, une étude a révélé que dans l'ensemble cette population de seniors est prudente au volant en roulant lentement.
Luc Broussy, conseiller général, propose pour les seniors, une vignette « attention personnes âgées ». Il est vrai que cette proposition n'évitera pas les accidents mais permettra d'avertir les autres conducteurs. Une visite médicale obligatoire avait été envisagée pour les seniors afin de mesurer leurs aptitudes à la conduite mais cette mesure n'a pas été validée.
Ne pensez-vous donc pas que de nombreux accidents sont causés par nos aînés ?
Certes les personnes de plus de 65 ans n'ont pas souvent d'accidents sur la route mais ils en provoquent. Ils mettent donc la vie d'un grand nombre de personnes en danger.
Malgré les préventions routières, les personnes âgées continueront à se déplacer en utilisant la voiture et ainsi causeront des accidents.
                                                                              
 Agathe CLOAREC et Alix LEDEBT

 
Le racisme, encore et toujours !
        Chaque jour des personnes sont victimes de racisme, même des personnes célèbres. L'exemple le plus récent concerne la non acceptation d'une couleur de peau différente : Flora Coqueret, élue Miss France 2014, le 7 décembre 2013, a été victime de critiques racistes sur les réseaux sociaux quelques jours seulement après son élection. Quelques années auparavant, Sonia Rolland, élue Miss France 2000, a aussi été victime de racisme. Comme les réseaux sociaux n'existaient pas encore, les racistes s'attaquaient aux biens de la personne, ce qui la touchait moralement (ex : Des racistes lui ont cassée sa voiture et ont écrit NEGRESSE sur le pare-brise).
Ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres. Le racisme existe depuis l'apparition des noirs dans la société blanche. Celui-ci est toujours présent de nos jours même s'il s'est atténué car certaines personnes s'y opposent. Des personnes de pouvoir célèbres, comme Barack Obama, Nelson Mandela... sont arrivées à faire entendre leurs opinions et leurs pensées sur ce problème dans le monde et font réfléchir la population. Nelson Mandela, "Le visage de la lutte contre le racisme " et « Père de la réconciliation entre les blancs et les noirs en Afrique du Sud » a été le premier Président noir de l'Afrique du Sud et son combat, reconnu de son vivant, continuera après sa mort.
De nombreux écrivains s'inspirent des différents entre blancs et noirs, tel que Kathryn Stockett (« La couleur des sentiments ») afin de dénoncer le racisme. La nouvelle, "Le Reflet " de Didier Daeninckx, parle d'un aveugle noir qui est raciste. Un jour, il se fait opérer des yeux, et en se réveillant, découvre que lui-même est noir. Cela changea radicalement son point de vue sur le racisme et sur ce qu'il a toujours pensé des noirs.
Vous-même, n'êtes-vous pas contre le racisme? Il n'est pas facile de répondre honnêtement à cette question. Supposons que votre enfant décide d'épouser une personne à peau noire, sachant que vous êtes blancs. L'accepteriez-vous ou rejetteriez-vous alors vos petits-enfants ?
La couleur de la peau ne change pas qui on est. Elle n'a pas plus d'importance que la couleur des cheveux ou des yeux. Certes nous n'avons pas la même couleur de peau, mais cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes meilleurs .

FEUILLU Laurianne, LANGLOIS Emma 

Le Thigh Gap : la nouvelle torture imposée par la mode 

 Après le culte de l'anorexie imposé par les Pro-Ana, ... voici le phénomène tout droit venu des Etats-Unis, le thigh gap ou l'écart entre les jambes diffusé par les réseaux sociaux avec toutes sortes d'images montrant des cuisses toutes fines et un écart très présent chez beaucoup de stars faisant la couverture des magazines préférés des adolescentes...
Mais les principaux acteurs de cette épidémie sont avant tout les mannequins rachitiques que l'on voit défiler sur les podiums, dans les magasines et sur les réseaux sociaux. En effet, internet, bien qu'il soit un réel progrès, reste un moyen de propagation d'un idéal à suivre par un public réceptif. Avec toutes ces images « photoshopées » les filles ne font plus la différence entre la vie réelle et les retouches de photos... On retrouve beaucoup de mannequins posant dans de la lingerie ou dans des maillots de bain laissant bien apparaître cet écart et comme le dit « Skinnygirl » une adolescente sur son blog consacré au thigh gap : « tous ces mannequins sont parfaites et nous donnent une telle motivation pour pouvoir leur ressembler ». Le phénomène prend beaucoup trop d'ampleur alors pour ces filles il est temps de se poser une question : le thigh gap est-il vraiment important au détriment d'une bonne santé pour l'avenir ?
Bien qu'aujourd'hui, en France, l'anorexie touche 70 000 femmes, de quoi faire peur à grand nombre d'entre nous, ce n'est pas le cas de tout le monde. Certes, de nos jours la maigreur est synonyme de beauté et une grande partie des Françaises aimeraient pouvoir être plus mince mais celle-ci peut amener à des dérives accablantes. Si on parle beaucoup de phénomène de minceur il faut appuyer sur le fait que c'est surtout une maladie : l'anorexie mentale, car ces adolescentes ne veulent pas seulement perdre quelques kilos pour se sentir mieux dans leur corps. Non ! Elles cherchent avant tout à avoir une maîtrise totale de ce dernier, sur leur alimentation mais surtout sur leur règlement hormonal dont elles tiennent leurs changements morphologiques. Elles perdent alors toutes formes de féminité (cuisses, fesses...) mais leur maître mot est « maigrir de partout sauf des seins ». Pour arriver à leur fin elles s'appuient sur des règles très strictes : pas plus de 300 calories par jour (alors que l'apport d'une femme est de 2500 calories/jour), ne jamais rien manger de plus gros qu'une tasse sous peine d'agrandir leur estomac, manger avec une écharpe autour de la taille, prendre des douches glacées... Sans parler de la prise de laxatifs ou encore de diurétiques pour perdre plus de poids qui peuvent entraînés de graves problèmes de santé. Toutes ces souffrances dans un but précis : celui de voir apparaître un jour, un trou entre les cuisses qui laisse passe la lumière les pieds joints. Dans certains cas, les jeunes filles développent un trouble de l'image qui les empêche de voir leur véritable apparence. Mais ce que ne savent pas ces adolescentes, c'est que tout le monde ne peut pas avoir un thigh gap car il faut une structure osseuse spécifique (de larges hanches...) et cela dépend aussi de plusieurs autres facteurs comme la musculature, la répartition de la masse adipeuse... Comment se phénomène a-t-il pu prendre autant d'ampleur et à cause de quoi/qui a-t-il pu se développer, vous demandez-vous ? Et bien tout d'abord la maîtrise de leur corps et de leur mental est une des motivations principales. Cette sensation de puissance que ressentent ces pré-adultes leur font oublier le principal : leur santé. Car cela n'est pas sans conséquences, l'apparition de problèmes de fertilité, d'anémie, de dépression... ne sont que le début d'un long cercle vicieux.
Pichon Adriana et Le Saint Emilie