Ouest France du mercredi 23 avril 2013
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jeudi 24 avril 2014
mardi 22 avril 2014
L'Europe au CDI !
Venez découvrir l'exposition réalisée par les élèves de 2de de la section européenne : "From European Ideas to the European Union".
Concours photo
Félicitations aux heureux gagnants du concours photo "MIAM", qui sont :
1er prix : Maëlle Le Guillou 2de6
3ème prix : Romain Perrier 2de4
1er prix : Maëlle Le Guillou 2de6
2ème prix : Julia Le Clerc 1 L
3ème prix : Romain Perrier 2de4
mardi 15 avril 2014
L'uchronie à la Une
Après avoir étudié le thème de l'uchronie dans la littérature et le cinéma, les élèves ayant choisi l'enseignement d'exploration "Littérature et société" ont produit une Une de leur invention. Découvrez l'actualité mondiale telle qu'ils l'ont imaginée :
"On ne s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance..."
"...Vêtus de sombre, groupés en haut de l'église, ils
tendirent l'oreille quand le recteur, avant de commencer l'office marcha vers
le micro, de son pas pénible d'octogénaire."
Dans le cadre d'un concours d'écriture, des élèves de Seconde ont du imaginer une suite à partir de ce début de nouvelle d'Edouard Ollivro. Vous pouvez lire ci-dessous les récits des trois lauréats :
GARANDEL Aude, 2nde 4
L'Amant
On ne
s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de
sombre, groupés au bout de l'église, ils tendirent l'oreille, quand le recteur,
avant de commencer l'office marcha ver le micro, de son pas lent et pénible
d'octogénaire. Il grimpa enfin
l'estrade — ce qui devait être un exploit pour lui — puis régla la hauteur du
microphone. Il inspira un coup, comme pour reprendre son souffle et commença :
« Mes biens chers Frères, mes bien chères Soeurs. Si nous
sommes réunis ici en ce jour, c'est pour commémorer la mémoire de Constance
Leconte, qui était une femme très aimée et respectée de tous. »
En effet, suite à la mort de ses parents alors qu'elle
n'était âgée que d'une dizaine d'années, Constance, l'orpheline, s'était forgée
une personnalité hors du commun. Elle était passée du statut de petite fille
innocente à celui de femme forte, à l'esprit libre et indépendant. Cette
qualité, ancrée à tout jamais en elle, avait même attiré l'attention des hommes
les plus puissants de la ville de Cherbourg, y compris M. Laffont, le maire.
Sans cesse, ils l'appelaient de jour comme de nuit afin de satisfaire leurs
besoins en échange d'une poignée d'argent. Elle leur procurait le plus grand
bien, et eux ne faisaient que vanter ses talents partout où ils allaient.
« Je me souviens du premier jour où Constance est venue me
voir après l'enterrement de ses parents il y a quinze ans de cela, continua le
prêtre. Elle m'a demandé si Dieu existait vraiment. Je lui ai alors répondu...
»
Il ne finit pas sa phrase et regarda droit devant lui. Tels
des moutons, les hommes et femmes debout en face imitèrent son geste. Au loin,
une ombre était penchée contre un arbre et regardait la scène avec beaucoup de
tristesse. Grâce à sa carrure, on pouvait deviner que c'était un homme. Il
portait un costume noir ainsi qu'un chapeau melon et des lunettes arrondies. Il
s'approcha puis se plaça au premier rang, juste devant le représentant de Dieu.
C'était M. La Roche, homme le plus influent de la ville et le meilleur client
de Constance. Les gens racontaient que depuis la mort de sa femme deux ans plus
tôt, il était tombé dans les ténèbres et collectionnait maintenant les
conquêtes comme on collectionne des pièces anciennes.
Après cette arrivée surprenante, la cérémonie reprit et
quelques hommes vinrent jusqu'au cercueil y déposer une fleur et réciter une
prière pour l'âme de la défunte. C'est ainsi que se termina l'enterrement de
Constance au milieu du cimetière sous la pluie incessante qui semblait
déterminer à empêcher Apollon de distribuer ses joyaux de lumières.
Les mois passèrent et chacun continua sa vie malgré
l'absence de Constance qui se faisait très remarquée. En effet, beaucoup
d'hommes tombaient malades et même M. La Roche ne fut pas épargné. Il était
atteint de la syphilis, une maladie sexuellement transmissible. Le Docteur
Janus était venu l'ausculter mais il avait affirmé que c'était déjà trop tard
puisque le virus s'était imprégné en lui quelques semaines seulement avant le décès
de Constance.
« Je suis navré, dit-il, alors qu'il rendait visite à son
patient. J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose mais malheureusement ... je
ne peux rien. »
«Ce n'est pas votre faute, le rassura le malade, je suis le
seul responsable. »
« Peut-être, mais cela ne se serait jamais produit avec
Constance. »
M. La Roche le toisa et les souvenirs de la fille qu'il
avait connue lui montèrent jusqu'à la tête.
«Oui, il est vrai que cela ne se serait jamais produit si
Constance était toujours là, car bien qu'elle fut une femme, elle était selon
moi, le meilleur médecin que j'ai jamais vu. »
Léonie Coanet, 2del
Constance avait vingt-cinq ans
On ne
s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de
sombre, groupés au haut de l'église, ils tendirent l'oreille quand le recteur,
avant de commencer l'office, marcha vers le micro de son pas lent et pénible
d'octogénaire. Il commença donc par
remercier, de sa voix nasillarde et entrecoupée de fortes respirations, les
parents de Constance, toute sa famille proche et moins proche, ainsi que ses
amis qui étaient là. Tous paraissaient très affectés de la mort de Constance.
Sauf eux. Ces hommes là haut, n'avaient-ils pas plutôt l'air de s'en réjouir ?
Durant l'office, le recteur ne leur accorda pas un seul regard compatissant,
pas un remerciement pour leur présence, rien. Mais ils restèrent là, tous
ensemble jusqu'à la fin de la célébration.
Constance avait vingt-cinq ans depuis toujours. Plus jeune,
elle paraissait déjà plus âgée mais cette année là, elle avait vingt cinq ans.
Elle était parisienne, bon chic bon genre, soignée. Une très jolie femme,
Constance. Elle avait hérité très jeune, d'une grosse partie de la fortune de
ses grands-parents maternels. Pas un seul instant elle n'avait hésité quand,
sur la façade d'un bel hôtel particulier devant lequel elle passait chaque
jeudi en se rendant au marché, ses yeux avaient heurté une grande pancarte
portant les inscriptions « A vendre ». Depuis ce jour, Constance se sentait
plus indépendante, sa vie prenait de l'importance dans son grand appartement. A
vingt-cinq ans, elle avait déjà ses petites habitudes, son métier, ses amies,
ses sorties, et tant d'hommes à ses pieds qu'elle ne les comptait plus. Tous
ayant une situation très respectable, tous charmants, tous élégants, tous
amoureux. Et Constance, si volage !
Son grand appartement avait vu passer le grand Marc, le beau
Louis, le romantique Georges, le joyeux Gontran, le doux Philibert,
l'attentionné Michel et l'attachant Paul quand, par un bel après-midi de mai,
Constance se heurta à un homme en sortant de la boulangerie.
-« Oh Je suis vraiment désolée, veuillez m'excuser, je suis
tellement absente que je fais n'importe quoi Et puis regardez votre chemise, je
vous ai taché ! Vous ... vous êtes couvert de farine... »
-« Mademoiselle, arrêtons là les convenances, ce n'est rien
! Vous ne vous êtes pas fait mal, c'est là le principal. Des chemises, j'en ai
des tas d'autres, rien de grave je vous assure »
-« Merci monsieur, merci encore.. »
Et c'est ainsi que le grand appartement fit encore la
connaissance du gentleman Hubert.
Tous ces hommes, Constance n'en gardait que de bons
souvenirs lointains. Ils n'étaient que de passage dans sa vie de petite
parisienne des années quatre-vingt, elle faisait simplement une croix sur tous
ces soupirants idiots, qui l'importunaient finalement une fois qu'elle les
connaissait bien. Elle vivait ainsi, Constance, ne se préoccupant de rien. Elle
leur faisait du mal, les faisait souffrir, mais pour elle, qu'importe ! Et ces
hommes restaient attachés des jours, des mois, des années à cette prétentieuse.
Le temps passait, mais aucun n'oubliait le mal qu'elle lui avait fait, et avec
les mois, la rancœur et la haine les prenaient et les enchaînaient. Ils
attendaient d'être apaisés.
Au volant de sa nouvelle voiture cabriolet, Constance se
sentait bien. Elle poussait son nouveau petit bijou à fond pour que les regards
se posent sur elle. Elle se rendait, comme tous les jeudis, au marché. Bien
sûr, ce n'était qu'à quelques pas de chez elle, mais elle tenait à étrenner sa
belle Jaguar.
Elle fit donc plusieurs détours avant d'arriver au marché
sous l'œil admirateur des passants. Une fois les emplettes faites, elle
retrouva avec plaisir sa merveille et repartit en trombe, son panier de légumes
frais posé à côté d'elle. Constance était jeune conductrice et elle manqua un
virage pourtant facile. Elle ouvrit une dernière fois les yeux, tout était
noir, une grande lumière blanche l'attirait vers elle.
Elle était belle et désirable. Aujourd'hui, tous les hommes
montés ensemble, là-haut dans l'église se réjouissaient du terme mis à leur
humiliation. Ils ne pouvaient néanmoins totalement accepter la mort d'un être
si cher.
Constance avait vingt-cinq ans...
Adrien Debeau, 2de 1
On ne
s'attendait pas à voir autant d'hommes à l'enterrement de Constance. Vêtus de
sombre, groupés en haut de l'église, ils tendirent l'oreille quand le recteur,
avant de commencer l'office marcha vers le micro, de son pas pénible
d'octogénaire. Il arriva sur l'estrade, ajusta son micro et commença la
cérémonie d'une voix tremblante ; les sons résonnaient dans la vieille église
du petit bourg de breton. Le groupe d'hommes étaient toujours là, assis au fond
de l'église, sur les vieux bancs tout desséchés. Ils écoutaient en silence le
discours du vieux prêtre. Vint le moment où la famille et les proches de
Constance prirent la parole ; un par un ils évoquaient les souvenirs passés
avec la défunte. La messe se termina, tout le monde fit une dernière prière et sortit
de l'église en silence . On pouvait entendre les pleurs de la famille encore
sous le choc.
Chaque homme présent présenta ses condoléances à la famille,
puis ils repartirent tous sauf deux d'entre eux qui restèrent dans un petit
café proche du cimetière. Ils avaient une vue imprenable sur la tombe de
Constance. Les deux hommes surveillèrent le cimetière jusqu'à la tombée de la
nuit. Là, deux voitures noires aux vitres teintées arrivèrent. L'une d'entre
elle repartit immédiatement avec les deux hommes, l'autre, avec trois hommes à
l'intérieur, prit la relève. Pendant toute la nuit ils se relayèrent pour
surveiller la tombe. Munis d'une paire de jumelles thermiques, ils observèrent
la tombe et ses alentours. A l'aurore, une nouvelle voiture arriva, déposa deux
hommes et repartit avec les trois autres ; cette surveillance se répéta jour
après jour, semaine après semaine et ainsi pendant plusieurs mois.
Un dimanche matin, la surveillance cessa mais un d'entre eux
se rendit à la messe pour y retrouver la mère de Constance qui s'y rendait
presque tous les dimanches depuis la mort de sa fille. L'homme à la carrure
imposante, s'approcha de la vieille dame :
-
"Bonjour madame lui lança t-il avec un accent des pays de
l'Est.
-
Qui êtes vous ? dit-elle d'un air étonné.
-
Je m'appelle M Grabovsky, et je suis un ancien ami et collègue
de votre fille.
-
Je suis désolé monsieur Grabo... Grabo...
-
Grabovsky ! répliqua t-il.
-
Je suis désolé monsieur Grabovsky mais ma fille ne m'a jamais
parlé de vous." dit-elle d'un ton inquiet.
Sur ces paroles, l'homme sortit un bout de papier froissé de
sa poche, le relit et lui tendit.
La vieille dame, surprise, prit le papier et retourna à sa
place pour continuer d'assister à la messe. L'homme retourna avec ses camarades
dans l'hôtel où ils logeaient. La mère, bouleversée par les évènements, quitta
la messe prématurément et rentra chez elle. Elle passa tout son dimanche à
réfléchir sur ce qui c'était passé ce matin et chercha en vain à déchiffrer la
lettre que lui avait remis l'homme. Le lendemain, exténué par les recherches
qu'elle avait fait durant la nuit, la mère de Constance alla se reposer avec
une tasse de thé vert à la menthe. En début d'après-midi elle décida subitement
de se rendre dans une grande ville pour y trouver un traducteur compétant, afin
de comprendre cette mystérieuse lettre. Malheureusement pour elle, elle se
situait à plus de deux heures de route.
Le lendemain matin, à l'aube, elle prit sa voiture et partit
pour la capitale régionale ; après un long trajet et malgré les nombreux
embouteillages elle arriva à destination avant midi. Elle se rendit à l'office
du tourisme de la ville pour demander l'adresse d'un traducteur, Après
plusieurs minutes de marche, elle arriva enfin à l'adresse, hésita un instant
puis entra dans l'a
l'agence. Là un septuagénaire l'accueillit. Elle lui tendit
le texte à traduire, le vieille homme se retira dans la remise et dit à la dame
de patienter un moment. La dame prit un vieux tabouret, sortit une revue de son
sac et commença à lire. Une heure plus tard le traducteur revint et lui rendit
le texte original avec la traduction à côté. La femme s'empressa de le payer et
sortit. Elle se rendit dans un petit bar, commanda une tasse de thé et commença
à lire :
"Votre fille, Constance, appartenait à la mafia
biélorusse, elle en était même l'un des chefs. Je vous écris cela pour vous
expliquer la cause de sa mort, Constance était chargée de récupérer un diamant
d'une valeur inestimable. Elle avait réussi sa mission mais sur le chemin du
retour, un sniper de l'armée l'a abattue. Avant de mourir elle a eu le temps de
l'avaler. Nous étions ici pour surveiller la tombe de votre fille afin de nous
assurer que personne ne viendrait déterrer le cadavre de votre fille. Nous
l'avons surveillée pendant plusieurs mois et personne ne s'en est approché,
nous pouvons donc repartir tranquillement." Signé, M.Grabovsky
La vieille dame eut à peine le temps de finir de lire ses
lignes qu'elle quitta le café et s'empressa de regagner sa voiture pour rentrer
au plus vite chez elle. Une fois arrivée dans son petit village, elle fit
plusieurs fois le tour pour essayer de trouver un de ces mystérieux hommes mais
ils étaient déjà tous partis.
lundi 14 avril 2014
mardi 8 avril 2014
Les dessins de presse des élèves de Seconde
Un dessinateur de presse au CDI
Dans le cadre de la Semaine de la presse, les élèves de seconde ont rencontré, pendant le cours de Littérature et Société, le dessinateur de presse Tassuad. A partir de sujets extraits des quotidiens régionaux, ils ont soit réalisé, avec son aide, des dessins d'actualité, soit trouvé des légendes pour des dessins qu'il avait préparés. Pour finir il a fait preuve de son talent en illustrant "au pied levé" des informations qu'ils lui ont proposées.
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