La
déforestation a presque toujours été présente dans la vie des
hommes. Tout d’abord pour des raisons agricoles puis pour le bois
de chauffage et de tout type de construction qui nécessite du bois.
Mais depuis le moyen-âge, la surface boisée de la France est passée
de 90% à 15% au XIXe siècle. Elle n’est plus seulement une
évidence, à présent c’est un phénomène chiffré, de plus en
plus médiatisé, le devoir des hommes est, ils le savent, de trouver
des solutions pour contrer ce qui s’annonce comme une véritable
catastrophe écologique si l’on ose se projeter jusqu'à une
dizaine d’année. Les conséquences de l’inefficacité des
méthodes mises au point sont déjà d’actualité mais vont
inévitablement s’empirer, et plus rapidement encore si elles se
révèlent insuffisantes et insuffisamment insistantes.
Partons par
exemple de la situation en Afrique. L’exploitation agricole n’est
quasi-plus praticable dans certains pays à cause du sol infertile et
des déserts. Cela pousse des quantités énormes d’africains à
migrer vers les villes, parce qu’ils n’ont plus les moyens de
vivre où ils étaient, la nourriture se fait rare et ils ne gagnent
rien s’ils ne font rien pousser. Mais une fois dans les villes, ils
s’entassent dans des bidonvilles, espérant trouver du travail,
parce qu’ils n’ont de toute façon pas le choix. Résultat :
les bidonvilles augmentent d’une façon affolante et il est
impossible de non seulement avoir suffisamment de place pour tout le
monde dans les villes, mais également de satisfaire leurs besoins. A
Dakar, la population a ainsi été multiplié par 6,25 de 1970 à
2007. Les bidonvilles génèrent des maladies et des famines qui
accompagnent la misère.
Le déboisement désormais
pratiqué à tout endroit du monde entraîne l’augmentation de la
réflexion du soleil. En effet le fait qu’il y ait moins d’arbres
dans une forêt entraîne une plus grande réflexion du soleil et à
la fin l’espace végétal risque la désertification.
Les arbres
absorbent également le dioxyde de carbone de l’atmosphère pour la
photosynthèse, et aident donc à réguler l’effet naturel de
serre. En outre, si des forêts sont détruites par le feu, du
dioxyde de carbone retourne dans l'atmosphère.
Il
est vrai que des systèmes de replantations d’arbres sont en place
grâce aux associations qui se
mobilisent pour régénérer la biodiversité et venir en aide aux
populations forestières menacées. Mais il serait souhaitable
qu’elles soient encore plus nombreuses afin de stopper plus
rapidement la pollution de l’air par l’absence d’arbres qui
devraient pourtant être naturellement présents sur Terre.
La biodiversité se trouvera elle aussi transformée par ce
qui pourrait devenir une crise écologique. Déjà de nombreuses
espèces ont disparu et d’autres se font de plus en plus rares. Et
dans une sombre projection du futur, nous aussi pourrions être
affectés par cette crise écologique.
Ne
serait-il pas grand temps pour tout les pays (du moins pour ceux qui
sont concernés) d’accélérer leurs mesures prises contre la
déforestation ?
Amy Patte
Non au football
professionnel !
Où est le vrai talent ?
Mettre des ballons dans des cages ou marcher pieds nus sur des
pierres pointues ? Ces derniers ne sont payés que par l'eau qu'ils
ramènent tandis que les premiers sont payés par des milliards de
bouteilles de champagne!
N'oublions pas qu'à la
base le football est un métier. A savoir donner des représentations
sportives. Alors pourquoi payer des millions, des athlètes donnant
des spectacles ? Rappelons aussi que l'autre objectif du footballeur
est de marquer un but. Pourquoi faut-il qu'il le célèbre avec des
bras en l'air, des mimes ou des gestes malsains ? Est-ce que le
professeur à la fin de chaque leçon sort de sa classe en glissant
sur les genoux parce qu'il a réussi à faire son cours ? Est-ce que
le plombier va fêter chaque réparation avec du champagne ? Est-ce
que le menuisier fait la une des journaux parce qu'il change
d'entreprise ? Est-ce que le meilleur boucher du monde devient
l'idole des jeunes parce qu'il a rejoint une boucherie en France ?
C'est assez regrettable
de voir que des hommes sont encore et toujours de la marchandise. Si
certains joueurs valent 2 mille euros ou 2 millions d'autres en
valent 90 millions ! Oui, 90 millions ! Un homme vaut plus cher que
360 maisons normales ! On voudrait que cela change, mais non cela ne
fait qu'empirer avec la crise.
En plus, tandis que
certains à 16 ans hésitent encore entre une voie scientifique ou
littéraire, d'autres à 10 ans ont déjà reçu un contrat d'une
vingtaine d'années avec un club sportif. Alors faut-il supprimer le
football professionnel dans le but de ne garder que le vrai football,
le vrai métier, la vraie passion, payer avec des salaires
convenables? Oui, en privilégiant et en soutenant le football
amateur.
Alexandre Hodicq
Maéva Hardé